Elle accueille sa démarche de repentir, la confession de ses péchés et son désir de conversion. Elle donne des orientations de vie nouvelle sous forme de conseils évangéliques, à la lumière de la Parole de Dieu. L’acte sacramentel se conclut par l’absolution des péchés et le renvoi.

Qui reçoit le pardon sacramentel ?

Tout fidèle baptisé, désireux de faire une démarche pénitentielle de conversion et de guérison spirituelle.

Comment préparer et célébrer le pardon sacramentel ?

Le prêtre reçoit de son évêque le pouvoir de « remettre les péchés ». Il est du devoir du prêtre d’accueillir le pénitent demandant le pardon sacramentel. La demande doit être faite de préférence sur rendez-vous.
Le lieu de la célébration peut être le confessionnal ou un autre lieu offrant un espace adapté pour le dialogue du pénitent avec le confesseur.
Le sacrement de la Pénitence et de la Réconciliation doit aider le fidèle à orienter son cœur vers Dieu. L’Église catholique demande à chaque pénitent de se préparer spirituellement à la démarche du pardon sacramentel en choisissant un texte de la Parole de Dieu et en le méditant avant d’entamer le dialogue avec le confesseur. La confrontation à la Parole de Dieu prépare le pénitent à la confession de ses péchés. Surtout, elle l’amène à éprouver un sincère repentir pour les fautes commises.
Les enfants qui se préparent à la célébration de la Première Communion se préparent également à la célébration du Premier Pardon. Cette étape de leur parcours d’initiation correspond par ailleurs à une catéchèse spécifique.
Tout fidèle désireux de recevoir un sacrement de la vie nouvelle (Confirmation, Eucharistie, Mariage, Ordre) est invité à faire une démarche de réconciliation avec Dieu et ses frères en recevant le pardon sacramentel.
Le fidèle agonisant peut, si nécessaire, faire la confession de ses fautes afin de recevoir le sacrement.
Dans le diocèse de Strasbourg, le sacrement de la Pénitence et de la Réconciliation peut être reçu dans le cadre d’une célébration sous la forme individuelle. N’ayant pas les moyens de faire cette proposition dans notre communauté de paroisses où le nombre de prêtres est insuffisant, nous nous contentons d’appliquer les orientations diocésaines en reprenant dans les célébrations pénitentielles que nous organisons la formule habituellement utilisée par le prêtre au début de la célébration eucharistique : « Que Dieu tout-puissant nous fasse miséricorde… ». Nous continuons de rappeler la règle toujours en vigueur dans l’Église universelle : « la confession individuelle et intégrale avec absolution constitue l’unique mode ordinaire par lequel un fidèle conscient d’un péché grave est réconcilié avec Dieu et avec l’Église » (Code de droit canonique, n° 960).